Notre Histoire

Hanalia Jewelry

Hanalia Jewelry, ce n’est pas juste une marque.
C’est mon histoire. Une histoire de courage, de colère, d’amour et de renaissance.

Tout a commencé lors de ma dernière année de master. J’étais une jeune femme de 25 ans, en couple depuis dix ans, pleine d’ambitions, avec un avenir que je pensais bien tracé. Et puis un jour, une surprise est venue tout bouleverser : j’étais enceinte. Un bonheur immense ! Nous étions tellement heureux. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

Très vite, ma grossesse est devenue difficile. J’ai dû être alitée pendant une grande partie de l’année. Malgré cela, je n’ai jamais lâché. Je continuais à suivre les cours à distance avec l'accord de mon école, à rendre mes devoirs, à participer autant que je le pouvais. Mes notes étaient excellentes.

Mais cela a dérangé les responsables du Master, qui y ont vu un problème.
Ils sont alors revenus sur leur décision, me demandant de revenir en présentiel. J’ai expliqué que je comprenais parfaitement que la distance puisse poser problème pour les contrôles, et j’ai proposé de me déplacer uniquement pour ceux-ci. Mais non. Ils m’ont dit que je devais revenir à 100 %.
Nous étions pourtant en post-COVID, en Master de management… Le distanciel, on l’avait tous pratiqué, et tous mes professeurs l’avaient accepté. Mais cela dérangeait une seule personne : ma directrice du Master.

J’ai donc essayé de discuter avec elle, de comprendre. J’étais une très bonne élève, assidue, qui n’avait jamais posé le moindre souci.
Mais la réponse a été brutale. En plein milieu d’année, l’école m’a demandé de ne plus revenir.
J’étais virée.
Ils avaient décidé que je redoublerais.
Pas pour un manque de travail, pas pour une faute, juste parce que j’avais osé demander un aménagement pour continuer à apprendre tout en protégeant ma santé et celle de mon bébé.

Le choc a été immense. J’ai tenté de faire entendre raison. J’ai écrit, appelé, expliqué. Rien n’y a fait.
J’ai même essayé d’obtenir le soutien de mon entreprise, dans laquelle j’étais en alternance depuis cinq ans. Nous étions en très bons termes, ils n’avaient que des félicitations à mon égard. Pour eux, je n’étais pas une simple étudiante, mais une employée à temps plein, qui faisait le travail de deux personnes, sans besoin de supervision. J’étais parfaitement autonome.
Alors oui, je m’attendais à avoir leur soutien. D’autant qu’on avait déjà parlé d’avenir, d’un engagement futur...

Sauf que là aussi, douche froide.
J’apprends qu’ils ont essayé de me faire partir dans mon dos, dès qu’ils ont appris que j’étais enceinte.
Appels, SMS… silence radio.

J’ai donc mené à bien ma grossesse, et j’ai donné naissance à la plus belle des petites filles.
Je ne suis pas retournée en cours, comme on me l’avait demandé.
Mais après mon congé maternité, je suis retournée dans mon entreprise. Et là, je voulais des réponses.

J’ai alors assisté à la plus grande hypocrisie du monde.
Ils ont nié avoir voulu me virer, prétendant n’avoir jamais reçu mes mails, ni mes appels.
Par contre, ils n’ont pas eu de mal à m’annoncer qu’après la fin de mon contrat, le CDI qu’ils avaient pourtant évoqué ne serait pas signé.

Encore une douche froide.
Ce n’est que des mois plus tard que j’ai appris que l’école n’avait pas le droit de faire ce qu’elle avait fait.
Et que mon entreprise non plus.

J’ai aussi appris que plusieurs élèves de ma promo avaient obtenu des aménagements pour rendre leurs devoirs avec huit mois de retard… alors même que certains d’entre eux avaient été pris pour triche lors d’examens officiels.

En septembre 2024, je me retrouve donc sur le marché du travail.
Et même si je n’ai pas pu valider mon dernier semestre de Master, je me lance à la recherche d’un emploi. Comme beaucoup de jeunes diplômés, la tâche est rude. J’ai postulé à des centaines d’offres… pour ne recevoir en retour que des mails automatiques.

Petit à petit, je me suis dit qu’il était temps de reprendre mon destin en main.
Et d’un coup, une révélation :
Pourquoi attendre que quelqu’un veuille de moi, alors que je suis maîtresse de mon avenir ?

Passionnée de bijoux, je me suis lancée.
Je me suis dit : et pourquoi pas moi ?

C’est ainsi qu’est née Hanalia Jewelry.
Une marque qui me ressemble. Qui nous ressemble.
Des bijoux durables, élégants, en acier inoxydable, pensés pour tout le monde.
Des bijoux comme des armures. Comme des cris silencieux :
"Je suis là. Et je suis fière de qui je suis."

Hanalia, c’est aussi un hommage.
Un hommage à ma fille, celle qui a tout bouleversé.
Celle pour qui j’ai tenu bon.
Celle qui a illuminé ma vie dans la tempête.

Aujourd’hui, je suis fière.
Derrière chaque bijou Hanalia, il y a un bout de mon histoire.
De mes luttes, de mes espoirs, de mon amour.
Et j’espère que, d’une certaine façon, ils viendront aussi raconter un peu des vôtres.

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